CM1c - Lamartine revu et corrigé !

Le vallon

Mon coeur, lassé de tout, même de l’espérance,
N’ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d’un jour pour attendre la mort.

Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de silence et de paix.

Là, deux ruisseaux cachés sous des ponts de verdure
Tracent en serpentant les contours du vallon ;
Ils mêlent un moment leur onde et leur murmure,
Et non loin de leur source ils se perdent sans nom.

Alphonse de Lamartine

Mon cœur, lassé de tout, même de l’espérance,
N’ira plus de ses rêves importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, chemin de mon enfance,
Un asile d’un soir pour attendre le corps.
Rayan de Lamartine

Voici le petit chemin de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des arbres épais,
Qui, courbant sur mon muscle leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de bruit et de paix.
Clément de Lamartine

Voici le chocolat de la petite vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des sucreries épaisses
et fondant sur mon front une trace de chocolat,
Me couvrent tout entier de chocolat et de paix
Sofiane de Lamartine

Voici l’étroit sentier de l’obscure village
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mes yeux leur ombre emmêlé
Me couvrent tout entier de silence et de paix
Maxime de Lamartine

Voici le grand sentier de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des branches fines,
Qui, courbant sur mes mains leur ombre entremêlée,
M’éclaire tout entier de silence et de paix.
Nathan de Lamartine

Voici le petit mamoute de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des cailloux épais,
Qui, court sur mon front ma barière , emmélé
Me couvrent tout entier de cailloux et de paix.
Abderahmane de Lamartine

Là, deux routes cachées sous des ponts de verdure
Tracent en glissant les contours du vallon ;
Ils mêlent un moment leur onde et leur mur,
Et non loin de leurs eaux ils se perdent sans nom.
Amoro de Lamartine

Là, deux ruisseaux cachés sous des maisons de verdure
Tracent en serpentant les cercles du vallon ;
Ils croisent un moment leur onde et leur murmure,
Et non loin de leur rivière, ils se perdent sans nom
Emilie M de Lamartine

À une fleur séchée dans un album

Il m’en souvient, c’était aux plages
Où m’attire un ciel du midi,
Ciel sans souillure et sans orages,
Où j’aspirais sous les feuillages
Les parfums d’un air attiédi.

Une mer qu’aucun bord n’arrête
S’étendait bleue à l’horizon ;
L’oranger, cet arbre de fête,
Neigeait par moments sur ma tête ;
Des odeurs montaient du gazon.

Tu croissais près d’une colonne
D’un temple écrasé par le temps ;
Tu lui faisais une couronne,
Tu parais son tronc monotone
Avec tes chapiteaux flottants ;

Fleur qui décores la ruine
Sans un regard pour t’admirer !
Je cueillis ta blanche étamine,
Et j’emportai sur ma poitrine
Tes parfums pour les respirer.

Aujourd’hui, ciel, temple et rivage,
Tout a disparu sans retour :
Ton parfum est dans le nuage,
Et je trouve, en tournant la page,
La trace morte d’un beau jour !

Alphonse de Lamartine

Il m’en souvient, c’était aux plages
Où m’attire un ciel du soir,
Ciel sans souillure et sans pluie,
Où j’aspirais sous les feuillages
Les parfums d’un vent attiédi
Malick de Lamartine

Il m’en souvient, c’était dans ma piscine
Où m’attire un ciel du soir,
Ciel sans souillure et avec orages,
Où je souffle sous les feuillages
Les parfums d’une pollution attiédie
Maximilien de Lamartine

Une mer qu’aucune plage n’arrête
S’étendait rose à l’horizon ;
Le cerisier, cet arbre de fête,
Pleuvait par moments sur ma tête ;
Des odeurs montaient du gazon
Anaëlle de Lamartine

Un fleuve qu’aucun bord n’arrête
S’étendait bleu à l’horizon ;
Le noisetier, cet arbre de fête,
Neigeait par moments sur ma tête ;
Des senteurs montaient du gazon.
Emilie L. de Lamartine

Un océan qu’aucun bord n’arrête
S’étendait rouge à l’horizon ;
Le fraisier, cet arbre de tête,
Pleuvait par moments sur ma fête ;
Des parfums montaient du gazon.
Naémi de Lamartine

Tu croissais près d’une colonne
D’un temple écrasé par le temps ;
Tu lui faisais une couronne,
Tu parais son tronc monotone
Avec tes chapiteaux flottants
John Charbel de Lamartine

Tu décroissais près d’une colonne
D’un temple écrabouillé par le temps ;
Tu lui fabriquais une couronne,
Tu parais ses feuilles monotones
Avec tes châteaux flottants
Capucine de Lamartine

Fleur qui dévore la route
Sans une vision pour t’admirer !
Je manipule ta sauce étamine,
Et je manipule sur ma bouche
Tes cailloux pour les regarder
Martin de Lamartine.

Fleur qui fait jolie dans la ruine
Sans touriste pour t’admirer !
J’arrache ta multicolore étamine,
Et je transportai sur mon cœur
Tes pétales pour les renifler
Ayoub de Lamartine

Aujourd’hui, ciel, temple et rivage,
Tout a disparu sans retour :
Ton odeur est dans le ciel,
Et je trouve, en tournant la page,
La trace morte d’un beau jour !
Mehdi de Lamartine

Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »

Alphonse de Lamartine

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans le jour éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre une seul nuit ?
Adel de lamartine

Ô fleuve ! l’année à peine fini sa carrière,
Et près du fleuve qu’il devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette terre
Où tu la regardes s’asseoir !
Oriane de Lamartine

Ô vache ! l’année à peine a fini sa pierre,
Et près des prés chéris qu’elle devait boire,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette carrière
Où tu la vis s’asseoir !
Laura de Lamartine

Tu grognais puis sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs vagues déchirées,
Ainsi la tempête jetait l’écume de tes ondes
Sur ses bottes adorées.
Elisa de Lamartine

Tu mugissais dans le chocolat blanc profond
Ainsi tu te brisais sur les rochers déchirés,
Ainsi le vent jetait du chocolat blanc
Sur ses pieds en nougat
Ilhan de Lamartine

Tu rigolais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te écrazais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Chris de Lamartine

Tout à coup des accents inconnus à la mer
Du climat charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces paroles
Clara de Lamartine

Un jour, t’en souvient-il ? nous nagions en silence ;
On n’entendait au près, sur l’onde et sous les cieux,
Que le son des nageurs qui claquètent en cadence
Tes flots harmonieux
Tasnime de Lamartine

Un jour t’en souvient-il ? Nous nagions en bruit :
On écoutait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le sang des rameurs qui frappaient en cadence
Tes vagues harmonieuses.
Khadija de Lamartine

Tout à coup des virgules inconnues à Mars
De la mer charmée frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui lui est chère
Ne laissa pas tomber ces mots :
Lou-Anne de Lamartine